Quelques mots de conclusion et un aveu
Ainsi, le XXe siècle nous a mis au défi d'expliquer (en termes simples, si possible) ce qu'est cet Être de Lumière qui a imposé sa présence parmi les hommes, dès 1975. En fait, cette révélation bouscule l'exotérisme de toutes les religions, qui ne trouvent rien à en dire - si ce n'est en termes évasifs, comme pour se débarrasser de la difficulté. Il m'est apparu que Sohrawardi s'était approché d'une solution acceptable, avec sa « théosophie orientale ». Mais, aujourd'hui que l'Orient de l'Inde nous a envahis, n'y avait-il pas de son côté une approche plus universelle encore, qui ne s'enferme pas dans les limites d'un monothéisme qui perd aujourd'hui de plus en plus de sa crédibilité ? Cependant, l'Inde fait la sourde oreille quand on lui demande d'expliquer, en termes assez clairs (« scientifiques », si possible), le miracle de l'Éveil réel de l'homme à la Conscience réfléchie, à l'Intelligence créatrice. J'ai tenté de rassembler un peu partout, en Inde, bien sûr, mais aussi bien en Grèce et dans l'Évangile - sans oublier la science moderne au passage - tous les éléments utiles (et ils sont nombreux) pour construire une réponse acceptable, avec mes propres mots. Faute de pouvoir donner la parole à un authentique « théosophe oriental » de l'Inde, connu de tous. Et puis, j'ai dû imaginer le conte pour enfants, afin de servir de cadre un peu magique aux explications finales. Mais qu'on se rassure : je n 'ai pas tout inventé. Depuis le début - et c'est là mon aveu - j'ai été guidé dans mon exploration, dans mes réflexions, par les lumières d'une théosophie vraiment « orientale », qui se trouvait disponible à tous, depuis le XIXe siècle, dans les écrits d'une femme, injustement oubliée maintenant, dont le message se révèle plus que jamais urgent de nos jours. Son nom ?
Helena Petrovna Blavatsky.